mercredi 28 février 2007

Conclusion

De nombreux pays sont nés de l’éclatement de l’URSS. Tous prirent des chemins différents. Certains, comme l’Ukraine réussirent à se « déstaniliser » et ont fait de grand progrès aussi bien économiquement que socialement .
La révolution orange a permis à l’Ukraine de changer de régime. Elle est passée du communisme à une démocratie parlementaire grâce à l’élection de Viktor Iouchtchenko. Ainsi le peuple ukrainien peut espérer un meilleur avenir en se rapprochant de l’union européenne.
Malheureusement d’autres tels que le Turkménistan, qui au contraire ont sombré dans une dictature extrême où oppression, torture et terreur sont les maîtres mots.
Cependant, le président Niazov est décédé le 21 décembre dernier. Les premières élections de l’histoire du Turkménistan ont eu lieu le 11 février dernier et ont eu comme résultats la présidence par intérim de Gourbangouli BERDYMOUKHAMMEDOV.
Mais quels seront les pouvoirs du futur président turkmène ? Aura-t-il le pouvoir absolu que détenait Niazov ?







Gourbangouli BERDYMOUKHAMMEDOV

Un changement politique pour l'ukraine



Leonid KOUTCHMA ex président d’Ukraine de 1999 à 2006, partisan du communisme, il fût tout de même moins sévère que le régime de Niazov.
Il reste toutefois des affaires étranges à son égard, comme l’assassinat d’un journaliste, mais les résultats sur sa recherche reste vague. Que ce soit dans les journaux ou sur internet. En effet les informations que l’on trouve le plus sont essentiellement basées sur les élections du 31 octobre et du 21 novembre 2006.




Leonid KOUTCHMA

Iouchtchenko socialiste, se rend compte qu’il y a eu des fraudes lors des votes. L’affaire est alors médiatisée et le peuple ukrainien se révolte. C’est alors que les manifestations sont appelées la révolution orange. Deux semaines plus tard, un deuxième vote est réalisé et Iouchtchenko est élu président ukrainien.
Viktor IOUCHTCHENKO.

école turkmene


Ecole turkmene
Vidéo envoyée par clemenceamelie

Quelques exemples en images:





Le Rukhnama (livre de l'âme) écrit par Niazov est traduit dans plus de 30 langues et se veut l'égal de la Bible et du Coran.






A Kiptchak, son village natal, Niazov a fait ériger la plus grande mosquée d'Asie Centrale. Construction estimée à plus de 100 millions de dollars, signée Bouygues.





La Tour de la Neutralité située en plein centre ville. Au sommet de la tour, une statue de Niazov en or poli tourne avec la rotation du soleil.



Un très important culte de la personnalité est-en plaçe, on trouve le visage de Niazov partout dans le pays, des billets de banque jusqu'au bouteilles de vodka.

Le despote turkmène

Droits de l'Homme

Amnesty International a dressé un tableau très noir de la situation au Turkménistan en 2003, et s'est notamment montré pessimiste sur une éventuelle évolution positive à cause de:
Le consentement implicite des États-Unis et de la Russie au pouvoir turkmène, grâce à la non-ingérence du pays chez ses voisins et son absence de prétentions militaires et territoriales ;
la présence de réserves de gaz naturel attirant des investissements occidentaux et russes très profitables ;
un relatif désintérêt des médias occidentaux, de par la situation géographique du pays et sa faible démographie ;
une opposition politique traquée et muselée ;
l'absence de presse intérieure indépendante.

La situation des droits de l'homme au Turkménistan est toujours critique en 2006. Le régime dictatorial, un des plus autocratiques au monde, restreint un grand nombre de libertés :
assimilation forcée des minorités ethniques ;
discriminations, restriction de la liberté de mouvement, interdiction des langues minoritaires ;
limitations délibérées de l'accès à la culture et à l'art (fermeture des bibliothèques en province) ;
interdiction des partis politiques (à l'exception du parti officiel) ;
justice expéditive (non respect des droits de la défense) pour les opposants politiques ;
non respect des droits des détenus, morts suspectes en prison ;
pas de liberté d'expression, notamment de liberté de la presse, pour ce qui touche à la politique du président;
pas d'accès à la presse internationale, peu à Internet (moins d'un internaute pour cent habitants en novembre 2006) ;
non respect des droits des enfants, programmes scolaires fortement marqués par la propagande officielle au détriment des disciplines classiques (mathématiques, histoire du pays, géographie, littérature...) ;
liberté du culte restreinte.

Quelques absurdités de Niazov en vrac :



Le président peut se targuer d'avoir un melon baptisé en son honneur : le "Turkmenbachi", son surnom, qui signifie "guide de tous les Turkmènes". Dans sa version cucurbitacée, ce melon se caractérise par une "odeur délicieuse" et une "grande taille". "Tous les Turkmènes célèbrent cette fête. Le melon turkmène est source de notre fierté, son goût est sans pareil au monde, son odeur vous fait tourner la tête."



Saparmourad Niazov, président à vie du Turkménistan, a supprimé les retraites, estimant que les enfants pouvaient subvenir aux besoins de leurs parents. Auparavant, il avait fait fermer universités et bibliothèques, et interdit le théâtre, le ballet et l'opéra, "contraires à l'esprit du peuple turkmène". Les études supérieures, de deux ans maximum, tout comme l'examen du permis de conduire, s'articulent autour des pensées de son livre, le Roukhnama, par ailleurs l'unique manuel scolaire disponible. Par exemple, chaque candidat au permis de conduire doit subir 16 heures de cours de Roukhnama, "guide spirituel" écrit par le Président "pour défendre nos valeurs morales". Citations de niazov pour que son peuple le lise : " Celui qui lira mon livre sera intelligent, comprendra la nature, les lois et les valeurs humaines. ",
" Celui qui lit mon ouvrage ira au paradis ! "… (Livre soit disant dicté par Allah à Niazov et envoyé sur orbite par une fusée Russo-Ukrainienne !)


Le Turkménistan invite des pingouins dans le désert



Installer des pingouins dans le désert... Le défi n'effraye pas le président turkmène Saparmourat Niazov qui a donné l'ordre de construire un zoo dans le désert de Karakoum, au nord d'Achkhabad. Ce zoo devrait accueillir 300 espèces d'animaux, dont des pingouins. Il coûtera plusieurs millions de dollars mais les animaux y vivront dans "des conditions proches de leur milieu naturel", précise le ministère turkmène de la Protection de l'environnement, chargé du choix des animaux... et alors que la température atteint 40° l'été. Le zoo doit être construit d'ici un an, par des entreprises turques.

Niazov, Turkmène en live et à vie

Pour préserver "l'épanouissement authentique de la culture et des arts nationaux" et les défendre "contre l'influence négative de facteurs étrangers", le Turkmenbachi, ou guide de tous les Turkmènes, vient d'interdire par décret l'utilisation d'enregistrements musicaux lors de concerts, à la télévision nationale et même lors de mariages. Du live, rien que du live, pour le président Niazov, grand amateur de musique populaire et principal acteur de la scène turkmène. Il assiste souvent à des concerts dont le programme comprend essentiellement des chants à sa gloire ou dont il a écrit les paroles. Les interprètes les plus méritants reçoivent des mains du Turkmenbachi des primes allant de 5 000 à 10 000 dollars. Au centre d'un culte de la personnalité, le président turkmène cumule les postes de chef de l'Etat, de Premier ministre, de commandant suprême de l'armée et de chef du seul parti autorisé.

Répression.
La connaissance du Roukhnama, ou Livre de l'âme, écrit par le Président, est obligatoire pour l'accès à l'université et cohabite avec le Coran dans les mosquées. Les fonctionnaires doivent pouvoir en réciter par coeur des passages tout comme les prisonniers, sous peine de punitions en cas d'oubli, rapporte Amnesty. dans ce rapport de 35 pages diffusé mercredi, l'organisation humanitaire se penche sur la "répression de la dissidence et des libertés religieuses" dans ce pays où "la société civile ne peut pas fonctionner publiquement" et où "les partis politiques indépendants n'existent pas".La répression s'est accentuée depuis une mystérieuse tentative d'attentat contre le président Niazov en novembre 2002 à la suite de laquelle 59 personnes ont été condamnées à des peines allant de cinq ans de prison à la perpétuité. Plusieurs ont été torturées, et "au moins deux" seraient mortes des suites de mauvais traitements. Enfin, Amnesty déplore que le Turkménistan "reste un pays fermé aux observateurs des droits de l'homme". Le rapporteur spécial chargé de ce pays en 2003 par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n'a jamais obtenu de visa.

Mégalomanie turkmène
Il ne manquait à la mégalomanie du président, qu’une trouvaille: construire, à l’extérieur de la capitale Achgabat, un palais de glace avec cafés et restaurants pouvant accueillir mille personnes. C’est vrai, la température atteint couramment les 50° dans ce pays aussi riche en hydrocarbure que ses habitants sont démunis. Mais, a expliqué triomphalement Niazov à la télévision, c’est "pour que nos enfants puissent apprendre à skier et à patiner". Celui qui, à 64 ans, a imposé un culte de la personnalité à faire pâlir d’envie Staline, n’a soufflé mot du coût des travaux qui devraient prendre une dizaine de mois.
Le président turkmène veut un livre à son sujetLe très autoritaire président du Turkménistan, Saparmourat Niazov, a ordonné la publication d’un livre sur l’attentat manqué perpétré contre lui en novembre, afin de "stigmatiser" cet "acte de traîtrise", a annoncé hier la presse locale.
Turkménistan: année de "sa" maman

Le Parlement du Turkménistan a proclamé 2003 l’année de Gurbansoltan Niyazova, la mère du Président turkmène. Autoproclamé "Président à vie", Saparmurat Niazov vient de rebaptiser les mois de l’année, se dédiant janvier à lui-même et avril à sa maman, qu’il a perdue à l’âge de 8 ans. (20/01/2003)
Saparmourat Niazov, le culte du moi de mois en moisAu Turkménistan, le culte de la personnalité s’applique au jour le jour. Saparmourat Niazov, élu en 1999 Président à vie de cette ex-République soviétique d’Asie centrale, vient d’annoncer son intention de rebaptiser en son honneur les jours de la semaine et les mois de l’année. "Je propose de nommer le premier mois de l’année "turkmenbachi"", a ajouté Niazov, qui aime à se faire appeler de ce sobriquet, qui signifie "Père de tous les Turkmènes". Pour septembre, l’excentrique Président a proposé roukhnama, titre de l’ouvrage de morale qu’il a publié. Avril pourrait devenir gourbansoltan, du nom de sa mère, élevée en juillet au rang d’héroïne nationale pour services rendus à la République.
Les Turkmènes interdites de minijupes
A partir du 1er septembre, les étudiantes du Turkménistan n’auront plus le droit de se présenter en minijupe ou en pantalon. Quant aux garçons, ils seront obligés de porter le couvre-chef national orné de broderies et la cravate sera recommandée. Les minorités ethniques de cette république d’Asie centrale, comme les Russes et les Arméniens, devront également se plier aux nouvelles règles. Ces mesures font suite aux critiques, à l’égard des institutions scolaires, qu’il a accusées de ne pas suffisamment inculquer aux jeunes gens le respect des traditions et le patriotisme.

Turkménistan


Politique

Niazov était le chef de la république socialiste soviétique du Turkménistan entre 1985 et 1991. De 1991 à sa mort en décembre 2006, il dirigeait la pays de manière autoritaire et ne tolérait aucune opposition.
Le Turkménistan fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI). En août 2005, le Turkménistan décide de devenir un simple " membre associé ".
Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil du Peuple, une assemblée de 2 500 membres.

Subdivisions

Le pays est divisé en cinq provinces et une ville indépendante qui est la capitale : Achgabat

Géographie
Le Turkménistan est un pays d’Asie centrale situé au Nord de la chaîne de montagnes Kopet-Dag entre la mer Caspienne et le fleuve Amou-Daria. Le pays a des frontières avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan au nord et au nord-est, avec l’Iran et l’Afghanistan au sud et au sud-est. La caractéristique géographique la plus significative est le désert du Karakoum qui couvre 80 % de la superficie du pays. La plupart des montagnes du Turkménistan sont inaccessibles. Les vestiges de l’ancienne route de la soie vont de la Chine centrale jusqu’à la côte méditerranéenne, passant par le Turkménistan.
Le pays est situé dans une région où le risque sismique est un des plus élevés au monde.
Le climat est désertique subtropical et il fait assez chaud en été.

Économie

L'économie du Tukménistan est fortement dépendante de l'exploitation de son gaz naturel (il dispose de la cinquième plus importante réserve au monde) ainsi que de son pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Dans le domaine de l'agriculture, la moitié des terres irriguées est utilisée pour cultiver le coton, faisant du pays le dixième plus important producteur au monde.
Indicateurs
PIB : 23,454 milliards de dollars en 1998, soit 4 320 dollars par habitants
Répartition du PIB par secteur :
primaire : 18 %
secondaire : 50 %
tertiaire : 32 %
Taux de croissance : 9 % (2002)
Taux d'inflation : 10,6 %
Taux de chômage : 1,6 (2000)
Le Turkménistan est un pays difficile à connaître et à filmer. Les informations présentes sur cette page concernant l'économie du pays ne sont pas prouvées. On estime qu'un peu plus de 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

L'Ukraine

Le 16 juillet 1990, la Déclaration sur la souveraineté politique de l'Ukraine. Ce fut le premier pas vers l'indépendance complète de l'Ukraine. Celle-ci fut proclamée le 24 août 1991 et confirmée par le référendum du 1er décembre 1991 : 90,5 % d'électeurs votèrent pour l'indépendance. La semaine suivante, l'URSS cessa d'exister suite à la dissolution décidée lors de la réunion à Minsk des dirigeants russe, ukrainien et biélorusse.

L'Ukraine devint l'un des membres-fondateurs de la Communauté des Etats indépendants.

Politique

La République d'Ukraine est une démocratie parlementaire où les pouvoirs présidentiels sont étendus (quoique réduits récemment au profit du parlement). Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois.
Le Parlement est composé de 450 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans.
Alors que la présidence était assuré par Leonid Koutchma, un ancien du Parti communiste, considéré comme corrompu et lié aux groupes mafieux, la dernière élection présidentielle a eu lieu le 31 octobre et 21 novembre 2004. Suite à une fraude massive et à la pression populaire de la Révolution Orange*, la Cour suprême a annulé le résultat du second qui donnait vainqueur l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch sur Viktor Ioutchenko. Finalement, c'est ce dernier, jouant la carte de l'Europe et du libéralisme, qui l'a emporté. Viktor Iouchtchenko prête serment en janvier 2005.



*La Révolution orange est une série de manifestations, de grèves de travail et de grèves d'occupation qui ont eu lieu en Ukraine suite à l'élection
présidentielle ukrainienne de novembre et décembre 2004. Sous l'égide de
ce mouvement apparemment spontané — soutenu et organisé par le candidat à la
présidence Viktor Ioutchenko, déclaré le 28 décembre 2004 comme vainqueur des élections, environ un demi-million de manifestants se sont mobilisés à Kiev et plus encore à travers le pays.


Géographie


L'Ukraine est un pays d'Europe de l'Est. Elle partage ses frontières terrestres avec sept pays limitrophes : à l'ouest la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie ; au sud-ouest la Roumanie et la Moldavie ; à l'est et au nord-est la Russie ; au nord le Belarus. La majeure partie du centre du pays est une plaine fertile, partie de celle qui couvre l'Europe de l'Est.).
Villes principales : Kiev (Kyiv; 2,6 millions d'hab.), Kharkiv (1,5 million), Dnipropetrovsk (1,2 million), Odessa (1,2 million), Donetsk (1,1 million), Lviv (0,8 million), Zaporijjya (0,7 million).
Économie
L'Ukraine a une économie diversifiée, mais encore tributaire des industries établies à l'époque soviétique. C'est un marché libre émergeant, jusqu'à la Révolution Orange. Ses ressources naturelles tournent beaucoup autour de l'agriculture (tournesol, noix, betteraves à sucre...) et les ressources minières (fer, acier, uranium, potasse...). L'économie est caractérisée par une hyperinflation et des rendements économiques encore un peu faible.
Du point de vue commercial, son principal partenaire économique reste la Russie (économie de la Russie), même si l'Ukraine s'efforce de se tourner vers les pays de l'Union européenne, géographiquement proches d'elle. Le pays joue un rôle important dans la distribution gazière européenne.


Démographie


Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Population :
" Ukrainiens " : 77,8 %
" Russes " : 17,3 %
" autres " : 4,9 %



Environnement

Le pays a été marqué par la catastrophe de Tchernobyl (explosion de la centrale nucléaire), même si les retombées ont essentiellement concerné la Bélarus. Le risque d'accident lié à une infrastructure énergétique reste élevé.

jeudi 22 février 2007

l'URSS


De Lénine...






...à Staline






Dès 1922, la santé de Lénine décline suite à des attaques cérébrales, conséquences d'un attentat dont il fut victime en 1918. La lutte pour le pouvoir opposa principalement Staline (que Lénine n'appréciait pas et redoutait même) et Trotsky (un "vieux de la vieille"). Le pouvoir se trouva peu à peu concentré dans les mains de Joseph Staline qui écarta Léon Trotksy qui finit par être exilé en 1927 (il a été assassiné par l'agent stalinien Raymond Mercader au Mexique en 1940). Puis, entre 1927 et 1929, Staline s'attache à supprimer la concurrence de ses anciens compagnons de route : La " gauche ", puis la " droite " du Parti. Après avoir réussi à éliminer toute opposition au sein du parti, Staline devint le dirigeant suprême de l'Union soviétique de 1929 à 1953, année de sa mort. D’un point de vue politique, ce fut une période de dictature totalitaire.

La dictature de Staline (1929-1953) et son culte de personnalité

Fils d'un paysan géorgien, ancien séminariste, il participe à la révolution d'Octobre 1917. Il devient commissaire du Peuple aux nationalités, puis secrétaire général du Parti Communiste d'Union Soviétique en 1922. Après l'élimination de ses rivaux en 1928, il s'impose comme seul maître de l'URSS jusqu'à sa mort.
Staline mit en place un système totalitaire sur lequel il régnait en despote absolu et reposant sur deux piliers : la propagande, mettant en œuvre un véritable culte de la personnalité (il était appelé le "petit père des peuples") et la répression. Selon certaines estimations, entre 1921 et 1954: 3,7 millions de personnes furent condamnées pour des crimes " contre-révolutionnaires " ; dont 600 000 furent condamnés à mort, 2,4 millions emprisonnés ou envoyés dans des camps de travail (les goulags), et 800 000 condamnés à l'expatriation. Le haut encadrement de l'Armée Rouge ne fut pas plus épargné et subit une épuration qui devait affaiblir l'URSS pendant le début de la Seconde guerre mondiale.

La Seconde Guerre mondiale - La Grande Guerre Patriotique

L'industrialisation à marche forcée contribua à la victoire de l'URSS sur l'Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale (connue, en Union Soviétique et en Russie, comme la "Grande Guerre Patriotique"). L’Armée rouge réussit à arrêter l'avance à l'Est des armées du Reich, notamment grâce à la victoire de Stalingrad.
Grâce au fait que l'Union Soviétique ait reçu d'importantes aides en armes et matériel des Etats-Unis, sa production de matériel de guerre était plus importante que celle de l'Allemagne du fait de l'importante augmentation de la production industrielle entre les deux guerres. Durant l'invasion allemande, de nombreuses industries seront transférées à l'Est de l'Oural.

Le tournant de la guerre

Le tournant de la campagne fut la bataille de Stalingrad en 1942 et 1943, que l'Armée rouge remporta après avoir perdu un million d'hommes. L'armée rouge avait dès lors repris l'initiative, surtout après la bataille de Koursk en juillet 1943, et commença à regagner du terrain sur l'armée allemande. En avril 1945, l'Armée rouge pénètre dans Berlin, le 30 avril, Adolf Hitler se suicide, le 2 mai le drapeau rouge flotte sur le Reichstag, et la capitulation sans condition est signée le 8 mai.
(photo ci-contre: L'Armée rouge envahissant Berlin)

L'impact et les suites de la guerre

L'URSS supporta l'essentiel de l'effort de guerre sur le théâtre d'opérations européen jusqu'à ce que les Alliés ouvrent un second front en Europe suite au débarquement en Sicile, en 1943, et en Normandie en 1944. Environ 28 millions de soviétiques perdirent la vie, parmi lesquels 17 millions de civils, et les infrastructures du pays avaient été pratiquement complètement détruites.
Ceci explique peut-être partiellement l'attitude des soviétiques après la guerre, déterminés à punir les peuples ayant collaboré avec l'Allemagne et à occuper d'importants territoires. Des millions de lituaniens, lettons, géorgiens, ukrainiens et autres minorités ethniques furent massivement déportés dans des goulags en Sibérie.
L'Union soviétique met en place des régimes dits de "Démocraties populaires", qui lui étaient dévoués dans les pays d'Europe centrale, y compris dans la partie de l'Allemagne sous son contrôle. La ligne frontière séparant cet ensemble de pays de l'Europe occidentale, et dénommée par les Occidentaux " Rideau de fer ", est par la suite le théâtre de la Guerre froide.

La "déstalinisation" avec Nikita Khroutchev


Après la mort de Staline, le 5 mars 1953, son successeur, Nikita Khrouchtchev, dénonce ses crimes, c'est la "déstalinisation".
Nikita Khrouchtchev est né dans le village de Kalinovka ouyezd, de Dimitriev, gouvernement de Koursk, dans l’Empire de Russie. En 1908, sa famille s'installe à Youzovka, qui est maintenant Donetsk en Ukraine. Khrouchtchev est mobilisé en 1914. Il participe plus tard à la révolution bolchévique de 1917. Il est membre du parti communiste russe et devient membre du Comité Central en 1934. De 1935 à 1937, il est premier secrétaire de la région de Moscou. L'année suivante en 1938, il est promu premier secrétaire en Ukraine.
À son arrivée au pouvoir, Khrouchtchev amorce une critique de la période stalinienne appelée " déstalinisation " condamnant particulièrement le caractère dictatorial et répressif du pouvoir stalinien. L'attaque la plus sérieuse a lieu lors d'une séance de nuit du Xxe congrès du Parti communiste de l’Union soviétique entre le 24 et le 25 février 1956, durant laquelle il lit un rapport dévastateur sur les écarts de Staline à la légalité socialiste.
C'est le coup d'envoi de la politique officielle de déstalinisation. Très vite, des articles paraissent sur le culte de la personnalité du dictateur et qui le qualifient de venin. Peu à peu, on assiste à la réhabilitation des victimes de purges et des répressions. Ceux d'entre eux qui ont été envoyé en prison ou déportés commencent à revenir.
S'opère alors un tournant dans la politique intérieure faisant passer le pays d'une guerre civile permanente à une paix civile. Ce revirement politique a pour visée première la reconstruction économique du pays. Les privilèges du socialisme sont considérés comme des acquis pouvant à eux seuls, assurer le développement et la prospérité du pays.
Pour assurer la prospérité du pays, Khrouchtchev entreprend deux réalisations majeures :

-Le développement accéléré de l'agriculture.
-La construction d'habitations.

Il démissionna le 15 octobre 1964.

Économie de l'URSS

L'économie de L'Union soviétique était basée sur la propriété étatique et la planification centralisée.
Si l'Empire russe était déjà la troisième économie mondiale à la veille de la Révolution d’octobre, l'URSS est devenue au XXème siècle une puissance économique majeure. De 1928 à 1991, le développement économique fut guidé par une série de plans quinquennaux. L’URSS devint une des trois premières productrices d'un grand nombre de produits industriels, mais restait en retard dans l'industrie légère et les biens de consommation.

Le chômage par exemple était inexistant en URSS. Le plein emploi était garanti explicitement par l'article 40 de la Constitution.
La plupart des ouvriers et des spécialistes étaient recrutés soit par les entreprises, soit par un bureau central de l'emploi dans les grandes villes.
Du fait de l'absence de chômage, la concurrence entre les entreprises pour l'embauche était forte sur le marché de l'emploi. Dans les années 60-70, la mobilité des travailleurs était importante : un sur cinq changeait d'emploi chaque année.
La grève était interdite, mais l'absentéisme était très répandu.

La fin de l'URSS avec Gorbatchev

Après la rapide succession de Iouri Andropov (1982-1984) et de Konstantin Tchernenko (1984-1985), Mikhaïl Gorbatchev , un énergique dirigeant de 53 ans, devint Premier Secrétaire du Parti.
Constatant le problème du pays et de son économie, Gorbatchev tente tout d'abord de sortir son pays de l'impasse que devient la guerre froide. En effet, Ronald Reagan avait lancé un réarmement massif des États-Unis en orientant sa recherche et ses investissements vers des types d'armement à très haute valeur technologique, entraînant ainsi l'URSS, sous peine d'obsolescence, dans une course rapide qu'elle ne pouvait que perdre vu son retard technologique et son économie en grave crise.
Gorbatchev initia donc avec Reagan une série d'initiatives qui aboutirent à une détente certaine et à la signature d'accords de désarmement. Gorbatchev obtint le Prix Nobel de la Paix pour ces efforts en 1990. Cette époque fut marquée par la chute du Mur de Berlin.
Se débarrasser de cette contrainte externe n'était cependant pas suffisant, et sans abandonner le dogme central du socialisme, Gorbatchev lança la Glasnost ("transparence", politique d'informations libres) et la Perestroïka ("restructuration", nouvelle politique sociale et économique), cherchant une voie intermédiaire entre les "traditionalistes" attachés au régime et les "réformistes" qui lui reprochaient la lenteur des réformes.
Pourtant il était trop tard, et Gorbatchev ne réussit pas à corriger les failles qui minaient l'état depuis des décennies. En juin 1990, Boris Ieltsine, Président du Soviet Suprême de la république de Russie déclara la souveraineté de la Russie et démissionna du parti communiste. En août 1991, un putsch mené par des membres du gouvernement opposés aux réformes montra à quel point la position de Gorbatchev s'était fragilisée. Le complot échoua en partie grâce à l'intervention de Boris Ieltsine, le président de la république de Russie qui confirma de ce fait sa position de chef de file des réformistes.
Au cours de l'automne 1991, tandis que les républiques constituantes de l'URSS proclamaient, l'une après l'autre, leur indépendance sans que Gorbatchev se résolve à la possibilité de s'y opposer par la force, le gouvernement Russe prit peu à peu l'ascendant, reprenant, ministère par ministère les fonctions auparavant assurées par l'Union. Ainsi, Gorbatchev tout en étant président de l'Union Soviétique perdait peu à peu prise.
En novembre 1991, le Président Russe Boris Ieltsine publia un décret qui interdisait le Parti Communiste d'Union Soviétique sur le territoire de la république de Russie. Le 8 décembre 1991, les chefs de la Russie, de l'Ukraine et de la Biélorussie publièrent une déclaration selon laquelle l'Union Soviétique était dissoute et remplacée par la Communauté des Etats indépendants (CEI).
Gorbatchev était encore Président, mais sans pays et son pouvoir ne signifiait plus rien. Le 25 décembre 1991, Gorbatchev remit sa démission en tant que président de l'Union Soviétique et remit ses pouvoirs à Boris Ieltsine. Le jour suivant, l'Union Soviétique était officiellement dissoute.
La Communauté des Etats indépendants, créée en décembre 1991, avec comme membres les républiques suivantes : Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, Kazakhstan , Kirghizstan, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan , Ukraine et Géorgie.
Il s'agit d'une union dont le projet ressemble à celui de l'Union Européenne sans que celui-ci ait beaucoup avancé.

mercredi 21 février 2007

Turkménistan et ukraine durant l'URSS


Résumé:

Le Turkmenistan et l'Ukraine n'existent que depuis peu...En effet, ils fesaient avant partis de l'URSS (Union des républiques socialistes soviétiques), un État fédéral qui a existé de 1922 jusqu'à sa dissolution en 1991.
C’était le plus vaste État du monde (elle occupait le 1/6 de la terre émergée), l'URSS s'étendait sur 11 fuseaux horaires, de la mer Baltique à la mer Noire et à l’océan Pacifique, c'est-à-dire toute la partie nord de l’Eurasie et reprenait à peu près le territoire de l’ancienne Russie Impériale, à l'exception de la Pologne et de la Finlande.

Le territoire de l'URSS varia donc dans le temps, surtout avant et à l'issue de la Seconde Guerre Mondiale. Le pays était composé, avant sa dissolution, de 15 républiques fédérales et d'un certain nombre de républiques et régions autonomes. La Russie était, de loin, la plus importante des républiques soviétiques, tant du point de vue de sa surface, de sa population, que de sa puissance politique. Elle est actuellement considérée comme l'héritière de l'URSS du point de vue diplomatique.


La formation de l'URSS fut le résultat de la révolution russe du 7 novembre 1917 ainsi que l’aboutissement de la volonté de Lénine d'appliquer sa doctrine nationale en transformant une Russie unitaire et chauvine en une Union de républiques formées selon le principe de répartition ethnique et jouissant d'un certain degré d'autonomie locale.


L'organisation politique de l'URSS était définie par le règne d'un seul parti, le Parti communiste de l’Union soviétique (PCUS) .Tout autre pouvoir (législatif, exécutif ou judiciaire), ainsi que la presse et la société civile dans son ensemble, étaient directement soumis au diktat du PCUS. Le socialisme dirigiste fut le régime qui caractérisa le pays de sa naissance à sa dissolution.

Les facteurs ayant provoqué la fin de l'Union soviétique furent essentiellement la dégradation de l'économie (dite « stagnation ») dans les années 70-80, épuisée par une course aux armements coûteuse, alliée à l'émergence de forces démocratiques et centrifuges dans l'Union, auxquelles le régime fut incapable de trouver une réponse. Le processus démocratique appelé perestroïka (restructuration) et glasnost (transparence) de Mikhaïl Gorbatchev, entamé en avril 1985, fut le catalyseur de ce processus.

Problématique:


Les rapports entre le pouvoir et les individus ont-ils vraiment changé après l'éclatement de l'URSS pour l'Ukraine et le Turkmenistan?

mardi 20 février 2007

Fiche de présentation: Ukraine

Données générales

Nom officiel : Ukraine
Données géographiques
Superficie : 603 700 km²
Population : 47,7 millions d’habitants au 1er mars 2005 d’après les estimations du Comité d’Etat pour les statistiques (Ukrainiens : 73 % ; Russes : 22 % ; Autres - Biélorusses, Moldaves, Tatars de Crimée, etc. : 5 %)
Capitale : Kiev (2,6 millions d’habitants)
Villes principales : Kharkiv (1,5 M. hab.), Dnipropetrovsk (1,2 M. hab.), Odessa (1 M. hab.), Donetsk (1 M. hab.), Lviv (800 000 hab.)
Langue officielle : l’ukrainien (le russe demeure, de fait, très largement utilisé à l’Est et au Sud)
Monnaie : la grivnya (1 UAH = 0,156 € ou 1 € = 6,41 UAH au taux en vigueur au 1er octobre 2006)
Fête nationale : le 24 août, jour de la déclaration d’indépendance en 1991

Données démographiques

Croissance démographique : - 0,7 %
Espérance de vie : 68,3 ans
Taux d’alphabétisation : 99,6 %
Religions : Orthodoxes : autour de 40 millions ; Catholiques : autour de 5 millions ; Protestants : autour de 400 000 ; Juifs : entre 150 000 et 200 000.
Indice de développement humain(PNUD) en 2005 : 0,766 (78ème rang mondial sur 177)

Données économiques

PIB (2005) : 81,7 milliards USD (42,4 en 2002)
Taux de croissance : 2,6 % en 2005(12 % en 2004 ; 9,4 % en 2003 ; 5,2 % en 2002)
Taux de chômage : officiellement 3,1 % de la population active en 2005 (plus de 7 % selon le BIT)
Taux d’inflation : 13,5 % en 2005(12,3 % en 2004 ; 8,2 % en 2003 ; - 0,6 % en 2002)
Solde budgétaire :- 1,8 % en 2005
Balance commerciale(hors services) : + 3,4 milliards de dollars en 2004 ; 0,6 en 2003 ; 1 en 2002
Principaux fournisseurs(2005) : Russie (35,5 %), Allemagne (9,4 %), Turkménistan (7,4 %), Pologne (3,5 %), Italie (2,8 %), Etats-Unis (2,0 %)
Principaux clients (2005) : Russie (21,9 %), Turquie (5,9 %), Italie (5,5 %), Allemagne (3,8 %), Chine (2,1 %)
Investissements(en stock) : 8,8 milliards USD fin mars 2005
Principaux investisseurs (au 1er octobre 2004) : Chypre (14,1 %), Etats-Unis (13,6 %), Royaume-Uni (10,4 %), Allemagne (7,1 %), Pays-Bas (6,8 %), Iles Vierges (6,1 %), Russie (5,5 %)
Part des principaux secteurs d’activité dans le PIB(2001) : Agriculture : 23,4 % Industrie et mines : 41,5 % Services : 35,1 %
Exportations françaises vers l’Ukraine : 443 millions d’euros (France : 7ème fournisseur de l’Ukraine avec 2,3 % de part de marché)
Importations françaises de l’Ukraine : 183 millions d’euros (France : 38ème client de l’Ukraine)
Consulat de France : Kiev
Communauté française en Ukraine : autour de 400 personnes
Communauté ukrainienne en France : 4 600 Ukrainiens titulaires d’une autorisation de séjour au 1er janvier 2003 ; diaspora ukrainienne en France (Français d’origine ukrainienne) estimée à environs 30 000 personnes

lundi 19 février 2007

Fiche de présentation: Turkmenistan

Données générales

Nom officiel : République du Turkménistan
Superficie : 488 100 km2
Population : 6 millions
Capitale : Achgabat
Langue officielle : tukmène
Monnaie : Manat
Fête nationale : 27 octobre
Croissance démographique : 2 %
Religions : Islam sunnite (90 %), orthodoxie
Indice de développement humain (Classement ONU) : 86 ème
PIB (2004) : 5,4 milliard de dollars (France : 1520,8 milliards d’euros en 2002)
PIB par habitant (2004) : 900 dollars (France : 24837 euros en 2002)
Taux de croissance (2004) : 11,2 %
Taux d’inflation (2004) : 9 %
Balance commerciale : 1,3 milliards de dollars
Principaux clients : Ukraine 46%, Iran 11%, Turquie 5%, Italie 18%
Principaux fournisseurs : Russie 21 %, Turquie 9%, Ukraine 15%, EAU 8 % Allemagne 5%
Part des principaux secteurs d’activités dans le PIB : agriculture : 10 % industrie : 32 % services : 58 %
Exportations de la France vers le Turkménistan : 2004 (11 premiers mois) : 93 M€ (deuxième marché en Asie centrale)
Importations françaises du Turkménistan : 2004 (11 premiers mois) : 3,85 M€
Communauté française au Turkménistan : environ 150 personnes.

samedi 3 février 2007

Bienvenue!


"Ils ont adoré Lénine, puis Staline, maintenant ils ont a choisir entre Allah et moi, mieux vaut que ce soit moi..." Sapamourat Niazov parlant de son peuple.





"Enterrer la hâche de guerre, l'enterrer loin d'ici et, si possible, oublier où nous l'avons enterrée." Viktor Iouchtchenko