mercredi 28 février 2007

Conclusion

De nombreux pays sont nés de l’éclatement de l’URSS. Tous prirent des chemins différents. Certains, comme l’Ukraine réussirent à se « déstaniliser » et ont fait de grand progrès aussi bien économiquement que socialement .
La révolution orange a permis à l’Ukraine de changer de régime. Elle est passée du communisme à une démocratie parlementaire grâce à l’élection de Viktor Iouchtchenko. Ainsi le peuple ukrainien peut espérer un meilleur avenir en se rapprochant de l’union européenne.
Malheureusement d’autres tels que le Turkménistan, qui au contraire ont sombré dans une dictature extrême où oppression, torture et terreur sont les maîtres mots.
Cependant, le président Niazov est décédé le 21 décembre dernier. Les premières élections de l’histoire du Turkménistan ont eu lieu le 11 février dernier et ont eu comme résultats la présidence par intérim de Gourbangouli BERDYMOUKHAMMEDOV.
Mais quels seront les pouvoirs du futur président turkmène ? Aura-t-il le pouvoir absolu que détenait Niazov ?







Gourbangouli BERDYMOUKHAMMEDOV

Un changement politique pour l'ukraine



Leonid KOUTCHMA ex président d’Ukraine de 1999 à 2006, partisan du communisme, il fût tout de même moins sévère que le régime de Niazov.
Il reste toutefois des affaires étranges à son égard, comme l’assassinat d’un journaliste, mais les résultats sur sa recherche reste vague. Que ce soit dans les journaux ou sur internet. En effet les informations que l’on trouve le plus sont essentiellement basées sur les élections du 31 octobre et du 21 novembre 2006.




Leonid KOUTCHMA

Iouchtchenko socialiste, se rend compte qu’il y a eu des fraudes lors des votes. L’affaire est alors médiatisée et le peuple ukrainien se révolte. C’est alors que les manifestations sont appelées la révolution orange. Deux semaines plus tard, un deuxième vote est réalisé et Iouchtchenko est élu président ukrainien.
Viktor IOUCHTCHENKO.

école turkmene


Ecole turkmene
Vidéo envoyée par clemenceamelie

Quelques exemples en images:





Le Rukhnama (livre de l'âme) écrit par Niazov est traduit dans plus de 30 langues et se veut l'égal de la Bible et du Coran.






A Kiptchak, son village natal, Niazov a fait ériger la plus grande mosquée d'Asie Centrale. Construction estimée à plus de 100 millions de dollars, signée Bouygues.





La Tour de la Neutralité située en plein centre ville. Au sommet de la tour, une statue de Niazov en or poli tourne avec la rotation du soleil.



Un très important culte de la personnalité est-en plaçe, on trouve le visage de Niazov partout dans le pays, des billets de banque jusqu'au bouteilles de vodka.

Le despote turkmène

Droits de l'Homme

Amnesty International a dressé un tableau très noir de la situation au Turkménistan en 2003, et s'est notamment montré pessimiste sur une éventuelle évolution positive à cause de:
Le consentement implicite des États-Unis et de la Russie au pouvoir turkmène, grâce à la non-ingérence du pays chez ses voisins et son absence de prétentions militaires et territoriales ;
la présence de réserves de gaz naturel attirant des investissements occidentaux et russes très profitables ;
un relatif désintérêt des médias occidentaux, de par la situation géographique du pays et sa faible démographie ;
une opposition politique traquée et muselée ;
l'absence de presse intérieure indépendante.

La situation des droits de l'homme au Turkménistan est toujours critique en 2006. Le régime dictatorial, un des plus autocratiques au monde, restreint un grand nombre de libertés :
assimilation forcée des minorités ethniques ;
discriminations, restriction de la liberté de mouvement, interdiction des langues minoritaires ;
limitations délibérées de l'accès à la culture et à l'art (fermeture des bibliothèques en province) ;
interdiction des partis politiques (à l'exception du parti officiel) ;
justice expéditive (non respect des droits de la défense) pour les opposants politiques ;
non respect des droits des détenus, morts suspectes en prison ;
pas de liberté d'expression, notamment de liberté de la presse, pour ce qui touche à la politique du président;
pas d'accès à la presse internationale, peu à Internet (moins d'un internaute pour cent habitants en novembre 2006) ;
non respect des droits des enfants, programmes scolaires fortement marqués par la propagande officielle au détriment des disciplines classiques (mathématiques, histoire du pays, géographie, littérature...) ;
liberté du culte restreinte.

Quelques absurdités de Niazov en vrac :



Le président peut se targuer d'avoir un melon baptisé en son honneur : le "Turkmenbachi", son surnom, qui signifie "guide de tous les Turkmènes". Dans sa version cucurbitacée, ce melon se caractérise par une "odeur délicieuse" et une "grande taille". "Tous les Turkmènes célèbrent cette fête. Le melon turkmène est source de notre fierté, son goût est sans pareil au monde, son odeur vous fait tourner la tête."



Saparmourad Niazov, président à vie du Turkménistan, a supprimé les retraites, estimant que les enfants pouvaient subvenir aux besoins de leurs parents. Auparavant, il avait fait fermer universités et bibliothèques, et interdit le théâtre, le ballet et l'opéra, "contraires à l'esprit du peuple turkmène". Les études supérieures, de deux ans maximum, tout comme l'examen du permis de conduire, s'articulent autour des pensées de son livre, le Roukhnama, par ailleurs l'unique manuel scolaire disponible. Par exemple, chaque candidat au permis de conduire doit subir 16 heures de cours de Roukhnama, "guide spirituel" écrit par le Président "pour défendre nos valeurs morales". Citations de niazov pour que son peuple le lise : " Celui qui lira mon livre sera intelligent, comprendra la nature, les lois et les valeurs humaines. ",
" Celui qui lit mon ouvrage ira au paradis ! "… (Livre soit disant dicté par Allah à Niazov et envoyé sur orbite par une fusée Russo-Ukrainienne !)


Le Turkménistan invite des pingouins dans le désert



Installer des pingouins dans le désert... Le défi n'effraye pas le président turkmène Saparmourat Niazov qui a donné l'ordre de construire un zoo dans le désert de Karakoum, au nord d'Achkhabad. Ce zoo devrait accueillir 300 espèces d'animaux, dont des pingouins. Il coûtera plusieurs millions de dollars mais les animaux y vivront dans "des conditions proches de leur milieu naturel", précise le ministère turkmène de la Protection de l'environnement, chargé du choix des animaux... et alors que la température atteint 40° l'été. Le zoo doit être construit d'ici un an, par des entreprises turques.

Niazov, Turkmène en live et à vie

Pour préserver "l'épanouissement authentique de la culture et des arts nationaux" et les défendre "contre l'influence négative de facteurs étrangers", le Turkmenbachi, ou guide de tous les Turkmènes, vient d'interdire par décret l'utilisation d'enregistrements musicaux lors de concerts, à la télévision nationale et même lors de mariages. Du live, rien que du live, pour le président Niazov, grand amateur de musique populaire et principal acteur de la scène turkmène. Il assiste souvent à des concerts dont le programme comprend essentiellement des chants à sa gloire ou dont il a écrit les paroles. Les interprètes les plus méritants reçoivent des mains du Turkmenbachi des primes allant de 5 000 à 10 000 dollars. Au centre d'un culte de la personnalité, le président turkmène cumule les postes de chef de l'Etat, de Premier ministre, de commandant suprême de l'armée et de chef du seul parti autorisé.

Répression.
La connaissance du Roukhnama, ou Livre de l'âme, écrit par le Président, est obligatoire pour l'accès à l'université et cohabite avec le Coran dans les mosquées. Les fonctionnaires doivent pouvoir en réciter par coeur des passages tout comme les prisonniers, sous peine de punitions en cas d'oubli, rapporte Amnesty. dans ce rapport de 35 pages diffusé mercredi, l'organisation humanitaire se penche sur la "répression de la dissidence et des libertés religieuses" dans ce pays où "la société civile ne peut pas fonctionner publiquement" et où "les partis politiques indépendants n'existent pas".La répression s'est accentuée depuis une mystérieuse tentative d'attentat contre le président Niazov en novembre 2002 à la suite de laquelle 59 personnes ont été condamnées à des peines allant de cinq ans de prison à la perpétuité. Plusieurs ont été torturées, et "au moins deux" seraient mortes des suites de mauvais traitements. Enfin, Amnesty déplore que le Turkménistan "reste un pays fermé aux observateurs des droits de l'homme". Le rapporteur spécial chargé de ce pays en 2003 par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n'a jamais obtenu de visa.

Mégalomanie turkmène
Il ne manquait à la mégalomanie du président, qu’une trouvaille: construire, à l’extérieur de la capitale Achgabat, un palais de glace avec cafés et restaurants pouvant accueillir mille personnes. C’est vrai, la température atteint couramment les 50° dans ce pays aussi riche en hydrocarbure que ses habitants sont démunis. Mais, a expliqué triomphalement Niazov à la télévision, c’est "pour que nos enfants puissent apprendre à skier et à patiner". Celui qui, à 64 ans, a imposé un culte de la personnalité à faire pâlir d’envie Staline, n’a soufflé mot du coût des travaux qui devraient prendre une dizaine de mois.
Le président turkmène veut un livre à son sujetLe très autoritaire président du Turkménistan, Saparmourat Niazov, a ordonné la publication d’un livre sur l’attentat manqué perpétré contre lui en novembre, afin de "stigmatiser" cet "acte de traîtrise", a annoncé hier la presse locale.
Turkménistan: année de "sa" maman

Le Parlement du Turkménistan a proclamé 2003 l’année de Gurbansoltan Niyazova, la mère du Président turkmène. Autoproclamé "Président à vie", Saparmurat Niazov vient de rebaptiser les mois de l’année, se dédiant janvier à lui-même et avril à sa maman, qu’il a perdue à l’âge de 8 ans. (20/01/2003)
Saparmourat Niazov, le culte du moi de mois en moisAu Turkménistan, le culte de la personnalité s’applique au jour le jour. Saparmourat Niazov, élu en 1999 Président à vie de cette ex-République soviétique d’Asie centrale, vient d’annoncer son intention de rebaptiser en son honneur les jours de la semaine et les mois de l’année. "Je propose de nommer le premier mois de l’année "turkmenbachi"", a ajouté Niazov, qui aime à se faire appeler de ce sobriquet, qui signifie "Père de tous les Turkmènes". Pour septembre, l’excentrique Président a proposé roukhnama, titre de l’ouvrage de morale qu’il a publié. Avril pourrait devenir gourbansoltan, du nom de sa mère, élevée en juillet au rang d’héroïne nationale pour services rendus à la République.
Les Turkmènes interdites de minijupes
A partir du 1er septembre, les étudiantes du Turkménistan n’auront plus le droit de se présenter en minijupe ou en pantalon. Quant aux garçons, ils seront obligés de porter le couvre-chef national orné de broderies et la cravate sera recommandée. Les minorités ethniques de cette république d’Asie centrale, comme les Russes et les Arméniens, devront également se plier aux nouvelles règles. Ces mesures font suite aux critiques, à l’égard des institutions scolaires, qu’il a accusées de ne pas suffisamment inculquer aux jeunes gens le respect des traditions et le patriotisme.

Turkménistan


Politique

Niazov était le chef de la république socialiste soviétique du Turkménistan entre 1985 et 1991. De 1991 à sa mort en décembre 2006, il dirigeait la pays de manière autoritaire et ne tolérait aucune opposition.
Le Turkménistan fait partie de la Communauté des États indépendants (CEI). En août 2005, le Turkménistan décide de devenir un simple " membre associé ".
Le pouvoir législatif est exercé par le Conseil du Peuple, une assemblée de 2 500 membres.

Subdivisions

Le pays est divisé en cinq provinces et une ville indépendante qui est la capitale : Achgabat

Géographie
Le Turkménistan est un pays d’Asie centrale situé au Nord de la chaîne de montagnes Kopet-Dag entre la mer Caspienne et le fleuve Amou-Daria. Le pays a des frontières avec le Kazakhstan et l’Ouzbékistan au nord et au nord-est, avec l’Iran et l’Afghanistan au sud et au sud-est. La caractéristique géographique la plus significative est le désert du Karakoum qui couvre 80 % de la superficie du pays. La plupart des montagnes du Turkménistan sont inaccessibles. Les vestiges de l’ancienne route de la soie vont de la Chine centrale jusqu’à la côte méditerranéenne, passant par le Turkménistan.
Le pays est situé dans une région où le risque sismique est un des plus élevés au monde.
Le climat est désertique subtropical et il fait assez chaud en été.

Économie

L'économie du Tukménistan est fortement dépendante de l'exploitation de son gaz naturel (il dispose de la cinquième plus importante réserve au monde) ainsi que de son pétrole, qui représente 60 % de ses exportations. Dans le domaine de l'agriculture, la moitié des terres irriguées est utilisée pour cultiver le coton, faisant du pays le dixième plus important producteur au monde.
Indicateurs
PIB : 23,454 milliards de dollars en 1998, soit 4 320 dollars par habitants
Répartition du PIB par secteur :
primaire : 18 %
secondaire : 50 %
tertiaire : 32 %
Taux de croissance : 9 % (2002)
Taux d'inflation : 10,6 %
Taux de chômage : 1,6 (2000)
Le Turkménistan est un pays difficile à connaître et à filmer. Les informations présentes sur cette page concernant l'économie du pays ne sont pas prouvées. On estime qu'un peu plus de 50 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

L'Ukraine

Le 16 juillet 1990, la Déclaration sur la souveraineté politique de l'Ukraine. Ce fut le premier pas vers l'indépendance complète de l'Ukraine. Celle-ci fut proclamée le 24 août 1991 et confirmée par le référendum du 1er décembre 1991 : 90,5 % d'électeurs votèrent pour l'indépendance. La semaine suivante, l'URSS cessa d'exister suite à la dissolution décidée lors de la réunion à Minsk des dirigeants russe, ukrainien et biélorusse.

L'Ukraine devint l'un des membres-fondateurs de la Communauté des Etats indépendants.

Politique

La République d'Ukraine est une démocratie parlementaire où les pouvoirs présidentiels sont étendus (quoique réduits récemment au profit du parlement). Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois.
Le Parlement est composé de 450 députés élus au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans.
Alors que la présidence était assuré par Leonid Koutchma, un ancien du Parti communiste, considéré comme corrompu et lié aux groupes mafieux, la dernière élection présidentielle a eu lieu le 31 octobre et 21 novembre 2004. Suite à une fraude massive et à la pression populaire de la Révolution Orange*, la Cour suprême a annulé le résultat du second qui donnait vainqueur l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch sur Viktor Ioutchenko. Finalement, c'est ce dernier, jouant la carte de l'Europe et du libéralisme, qui l'a emporté. Viktor Iouchtchenko prête serment en janvier 2005.



*La Révolution orange est une série de manifestations, de grèves de travail et de grèves d'occupation qui ont eu lieu en Ukraine suite à l'élection
présidentielle ukrainienne de novembre et décembre 2004. Sous l'égide de
ce mouvement apparemment spontané — soutenu et organisé par le candidat à la
présidence Viktor Ioutchenko, déclaré le 28 décembre 2004 comme vainqueur des élections, environ un demi-million de manifestants se sont mobilisés à Kiev et plus encore à travers le pays.


Géographie


L'Ukraine est un pays d'Europe de l'Est. Elle partage ses frontières terrestres avec sept pays limitrophes : à l'ouest la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie ; au sud-ouest la Roumanie et la Moldavie ; à l'est et au nord-est la Russie ; au nord le Belarus. La majeure partie du centre du pays est une plaine fertile, partie de celle qui couvre l'Europe de l'Est.).
Villes principales : Kiev (Kyiv; 2,6 millions d'hab.), Kharkiv (1,5 million), Dnipropetrovsk (1,2 million), Odessa (1,2 million), Donetsk (1,1 million), Lviv (0,8 million), Zaporijjya (0,7 million).
Économie
L'Ukraine a une économie diversifiée, mais encore tributaire des industries établies à l'époque soviétique. C'est un marché libre émergeant, jusqu'à la Révolution Orange. Ses ressources naturelles tournent beaucoup autour de l'agriculture (tournesol, noix, betteraves à sucre...) et les ressources minières (fer, acier, uranium, potasse...). L'économie est caractérisée par une hyperinflation et des rendements économiques encore un peu faible.
Du point de vue commercial, son principal partenaire économique reste la Russie (économie de la Russie), même si l'Ukraine s'efforce de se tourner vers les pays de l'Union européenne, géographiquement proches d'elle. Le pays joue un rôle important dans la distribution gazière européenne.


Démographie


Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.
Population :
" Ukrainiens " : 77,8 %
" Russes " : 17,3 %
" autres " : 4,9 %



Environnement

Le pays a été marqué par la catastrophe de Tchernobyl (explosion de la centrale nucléaire), même si les retombées ont essentiellement concerné la Bélarus. Le risque d'accident lié à une infrastructure énergétique reste élevé.